Peut-être êtes-vous tenté d’utiliser du pin autoclave pour venir compléter votre maison bois en lui ajoutant une terrasse en pin autoclave. Voici donc quelques informations pour y voir plus clair sur cette essence.

Le pin autoclave : atouts et inconvénients

Le pin provient principalement d’Europe (pays de l’Est et Scandinavie) et est considéré comme un bois moyennement dense, ce qui facilite son installation.

C’est un arbre qui pousse rapidement et qui s’avère résolument économique. En effet, on peut le trouver à partir de 20 € / m², un prix défiant toute concurrence.

Sa couleur claire et son aspect naturel permettent une excellente intégration aux paysages du littoral.

Mais attention, qui dit prix bas dit aussi quelques aléas moins sympathiques. Le pin autoclave possède une durée de vie moins longue qu’une essence de bois exotique, par exemple. Cela signifie concrètement que votre terrasse en pin tiendra la route pendant 8 à 10 ans pour ensuite entrer progressivement en phase de déclin.

Parmi les défauts que l’on peut retrouver, l’apparition de suintement de résine, toujours ennuyeuse quand on circule sur sa terrasse en pin autoclave les pieds non couverts. Attention aussi dans ce cas de figure aux échardes…

Quelques conseils pour trouver le pin autoclave de vos rêves !

1) La qualité du bois

Tous les pins ne sont pas égaux. Certains comportent peu de nœud. D’autres au contraire en regorgent. Certains sont denses et d’autres moins. À ce propos, il est conseillé d’opter pour un pin provenant de pays froids comme la Norvège ou la Suède car leur climat plus hostile rend leur pousse plus lente et leur structure plus dense.

2) Les lames du pin autoclave

Concernant les formats de lames, un chiffre à retenir : 2.7 cm d’épaisseur. C’est la valeur minimale à respecter pour les lames. En-dessous, on tombe sur un pin bas de gamme qui ne tiendra pas le choc.

3) Les classes du pin

Un critère fondamental : vous devez acheter un pin ayant reçu un traitement autoclave correspondant à la classe 4. Cette classe vient attester que les lames vont supporter l’eau stagnante, un critère essentiel pour le bois d’une terrasse.

À l’inverse, les classes 1 et 2 sont réservées au bois destiné à un usage intérieur (tolérant moins de 20% de taux d’humidité). La classe 3 supporte les intempéries mais pas l’humidité stagnante. Elle est encore trop juste pour permettre un usage extérieur. Le must : un bois de classe 5 qui tolère un contact permanent avec l’eau de mer.

Si l’on résumé, les classes 1,2 et 3 sont à proscrire pour la réalisation de votre terrasse en pin autoclave. Partez sur une classe 4, voire idéalement 5.

4) Le traitement des lames

Le pin subit un traitement autoclave afin d’être utilisable pour la construction d’une terrasse. C’est une procédure chimique qui consiste à placer le bois dans une chambre privée d’air et à injecter dans les cavités du pin un produit.

Mais attention, tous ne se valent pas : les lames peuvent avoir reçu un traitement plus ou moins agressif. Si le Wolmanit CX-10 est un produit de protection du bois qui allie efficacité d’utilisation et aspect non polluant s’avérant sans risque pour la santé, d’autres traitements comme le terrible duo arsenic – chrome sont à éviter.

Vous devez donc vous renseigner sur la façon dont les lames ont été traitées et choisir le procédé le plus sain possible.

Vous voilà maintenant prêt à choisir le pin autoclave qui constituera la terrasse de votre maison bois !