Le bois est un matériau noble. Authentique, il offre une esthétique intéressante à exploiter. Pour autant, il y a divers facteurs qui menacent son bon équilibre. Voici ces nuisibles dont vous devez vous méfier afin d’éviter que le bois soit malmené.

1) Une humidité excessive

Face à un taux d’humidité anormalement élevé, le bois va gonfler. Puis, lorsqu’il va sécher, il aura tendance à se rétracter et on verra apparaître un fendillement.

Attention au taux d’humidité qui, en plus, va favoriser l’apparition de moisissures et de champignons. Dans un premier temps, le bois va bleuir, puis noircir. S’il est confronté à une humidité excessive qui dure, il va pourrir.

Il faut donc en tenir compte si vous habitez une région particulièrement humide.

Au contraire, un bois tout sec va perdre de son volume.

2) L’écart de température

Selon les saisons, le bois subit des écarts thermiques importants. En été, une terrasse bois exposée plein sud va devoir supporter une température parfois supérieure à 45° C ! Puis, l’hiver, la  même terrasse va être confrontée à une température négative : cet écart significatif entre en cause de l’apparition de fendillements.

3) Les insectes

Relativement faciles à repérer car ils laissent de petites galeries dans le bois (ou des sciures), il est important d’identifier clairement quel insecte cause des dommages au bois. Chaque insecte produit un dégât spécifique, c’est en quelque sorte sa signature.

Si jamais vous constatez la présence de termites dans la charpente de votre maison, pensez à en faire la déclaration en mairie. Il vous faudra effectuer des travaux curatifs pour éliminer le problème.

4) Attention à l’air pollué

Si vous habitez à la campagne, ceci sera moins flagrant. Mais en ville, un trop-plein de pollution va attaquer votre bois. Celui-ci va prendre une teinte grisâtre. Il perdra de son éclat et se verra recouvert d’un dépôt de poussières.

5) Une luminosité constante

Un bois exposé aux UV en continu peut voir son esthétisme diminuer. En effet, il va devenir jaunâtre, du moins en surface. En général, cette nouvelle teinte se retrouve superficiellement et n’atteint pas la couche plus profonde du matériau.